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 ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]

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Lennart T. Markvart

Lennart T. Markvart


Messages : 54
Date d'inscription : 28/09/2012


▬ Lennart T. Markvart [Terminé] _
MessageSujet: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeVen 28 Sep - 1:38



Lennart T. Markvart
Inconnu
Fafnir
Puisqu'il faut tout vous dire, je m'appelle Markvart Lennart Thorfrid mais il est plus probable qu'on m'appelle Len' ou la pile électrique sur pattes, l'excentrique, le guignol... Je suis ... Euuuh... Je n'en sais rien honnêtement né(e) le indéterminé en Europe, j'ai donc plusieurs centaines d'années, bien que ça ne se voit pas. Je suis un homme (si si je vous assure, venez donc vérifier si vous ne me croyez pas !) qui aime surtout les hommes, même si je ne crache pas sur une jolie femme de temps à autres et est célibataire.
Je suis agent du SHIELD. Je manie et possède des couteaux de lancer forgées dans un métal à la fois léger et solide, et bien que je n'en possède pas, je sais plutôt bien me servir des armes à feu, et j'ai le(s) pouvoir(s) suivant(s) : en quelque sorte, j'ai les attributs d'un Dragon. Une force, une résistance, et des sens plus accrus que chez les Humains normaux, une peau plus solide (mais loin d'être impénétrable), des dents plus aiguisées que la moyenne, mais surtout... J'ai le don de générer et de maîtriser la foudre. A un niveau moins élever que Thor, évidemment, mais je suis tout de même en mesure de vous faire rôtir. Alors ne me cherchez pas trop.

De plus, je bénéficie d'une sorte de jeunesse éternelle, mais elle a un prix. Comme le dit si bien le Comte Dracula, le sang c'est la vie. Et moi, pour pouvoir conserver mon joli visage... Je dois jouer aux Vampires. J'avoue, c'est assez excitant. Mais aussi très contraignant. Si je n'ingère pas de sang au moins trois fois par mois, je recommence à vieillir. Et ça, ça ne m'enchante pas du tout...

J'ai aussi la capacité de voyager d'un monde à l'autre. Cependant, l'endroit où j'arrive est fixe, et ne change jamais. Et je n'ai jamais posé un pied sur Asgard, je suis peut-être un peu marteau, mais pas totalement suicidaire non plus.

Il y a également une chose à savoir sur mes pouvoirs. Si je porte ce collier, ce n'est pas pour faire joli. ... Enfin, pas que. C'est en réalité une amulette qui scelle le reste de mes pouvoirs. Parce que je peux avoir l'air d'un Dragon. Oui oui. Un gros lézard filiforme long de 15 ou 16 mètres, sans ailes, qui crache la foudre. Et qui est totalement hors de contrôle. Je pourrai détruire tout un quartier sans me rendre compte de ce que je fais. Et je déteste ça
. Il faut savoir que j'ai un tatouage qui s'étend dans tout le dos. C'est un phénix stylisé à l'encre noir. Ce qu'il a de vraiment particulier ? ... Je suis né avec, c'est la marque de mon pouvoir.

On dit de moi que je suis narcissique sur les bords, calculateur, complètement nymphomane, capable des pires coups bas, entêté et lunatique.
Comme ça, ce n'est pas très reluisant. Pourtant, ce n'est pas faux. Je suis un excentrique qui adore s'amuser, et déteste devoir rester sérieux. Quand je le suis, c'est que je suis dans un mauvais jour, et je déteste être dans un mauvais jour. Et quand je suis dans un mauvais jour... Je mords. Et tant qu'à faire, je boirai le sang qui coulera. Parce qu'il ne faut rien gâcher, n'est-ce pas ? Le gaspillage, je n'aime pas ça. Même si pour moi boire du sang n'est pas une nécessité vitale comme c'est le cas chez les Vampires (ou en tout cas c'est ce qu'on raconte, parce que pas dit qu'ils existent ceux-là), j'avoue sans honte que j'adore faire ça. Je trouve que c'est à la fois excitant et jouissif, je me sens comme supérieur au reste de la population. ... Si j'ai déjà tué pour assouvir mon besoin de sang ? Evidememnt que oui. Il faut être prêt à tout quand on veut conserver sa jeunesse.

Je ne suis pas un Ange. Et je ne veux pas l'être. S'il y a un Paradis, à ma mort je veux rester sur Terre pour continuer m'éclater en tant que fantôme. Je suis sûr que hanter une vieille baraque c'est à mourir de rire... Ca me tente bien. Et comme j'ai toujours adoré enquiquiner mon monde tout au long de mon interminable existence... Ca ne me changera pas beaucoup.
... Quoi ? Oui, j'avoue, j'avoue ! J'adore m'envoyer en l'air. Et alors, c'est un crime ? A mon âge, c'est important de s'entretenir. Et franchement, ça reste le meilleur sport que j'ai jamais pratiqué. Utile, et fichetrement agréable. Pourquoi s'en priver ? ... Bande de coincés. Et oui, je suis du genre volage. Ma relation la plus longue sans aller voir ailleurs ? Je dirais... Deux mois ? Peut-être trois. Pas plus. La vie est trop riche pour s'encombrer avec une seule personne. Mais qui sait, je pourrais peut-être changer d'avis, allez savoir... Après tout, je n'ai pas encore tout vu.

Sinon... N'attendez rien de moi. Vraiment, c'est un conseil. Je peux être un véritable enfoiré quand je m'y mets. J'ai même déjà laissé mourir des coéquipiers que Fury m'avait assignés par pure flemme de me bouger pour aller sauver leur peau. J'ai vu et fait des choses bien pires, il y a longtemps que donner la mort ne m'effraie plus. Maintenant il a compris. J'opère seul. Non sans mettre le bordel là où je passe.
Eh oui, j'adooore me donner en spectacle. J'ai le sens de l'esthétique, et j'ai un goût prononcé pour la mise en scène, d'où mon "costume de scène", comme disent les autres agents du SHIELD. Mais si vous savez, ce grand manteau blanc ou noir aux arabesques et runes bleues qui semble tout droit sorti d'une autre époque... Un peu comme moi.
Cependant... Pour peu que je m'attache à quelqu'un, là je ferai preuve d'une loyauté à toute épreuve. Quand j'ai décidé de mettre quelqu'un sous ma protection, je ne considérerai que je peux m'arrêter que lorsque je serai moi-même mort. Et c'est pas demain la veille que je compte me laisser crever.

Dernier détail. Ca doit venir de mon côté Dragon, mais... Je suis fou de tout ce qui est métaux précieux, bijoux et pierres précieuses. Quand je passe devant une bijouterie je pourrais la mettre à sac si je ne me retenais pas. Ah, et essayez un peu de toucher à mon trésor personnel, pour voir... Je vous garantie que vous n'allez pas être déçus du voyage.


et que je ressemble à un jeune homme d'une vingtaine d'années mesurant un bon mètre quatre-vingt cinq pour un poids plume de soixante-dix kilos. Ma peau n'est pas pâle, mais elle supporte peu le soleil. Vous me verrez donc rarement faire le lézard en plein été ! Mes cheveux sont plutôt épais, coupés courts quoique j'aime qu'ils viennent cacher une partie de mon visage, et d'un blond soutenu. On ne peut pas se tromper sur la couleur de mes cheveux, ça non. Quant à mes yeux, ils sont bleus. D'un bleu saphir bien marqué et lumineux. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. C'est sûrement pour ça que vous verrez très souvent les miens s'animer d'une lueur joueuse, voire même mesquine par moment.

Niveau vestimentaire... J'adore ma tenue de mission. Une tunique blanche fermée par trois fermoirs en or sur le côté gauche, eux-même cousus au bout d'une lanière de tissu noir, un pantalon noir révélant la finesse et la longueur de mes jambes, de grandes bottes tout aussi noires, de longs gants toujours noirs qui remontent au dessus du coude, et histoire de parachever le tout, un grand manteau qui traîne largement au sol. Il est soit blanc, soit noir, mais les runes et arabesques qui l'ornent restent bleues. Quelques morceaux de fourrure ont été cousus sur les bordures.
Sinon, je m'habille normalement, même si je privilégie le blanc, le noir et le bleu en ce qui concerne les couleurs. Ce sont des vêtements plutôt chauds en général, je suis du genre frileux. Mais VRAIMENT frileux.
.



Laisse moi te parler un peu plus de mon histoire quand même, c'est relativement important de le savoir.


« Nur weil ich langsam erfrier
find ich zu dir,
find ich zu dir... »

« Seulement parce que je meurs lentement de froid
Je trouve de toi,
Je trouve de toi... »


Je suis né il y a longtemps. Bien trop longtemps pour que qui que ce soit de cette époque soit encore en vie aujourd'hui. J'ai même vu certaines familles s'éteindre complètement. Et j'avoue qu'il y en a certaines que j'ai exterminées moi-même. Parce que je m'ennuyais. Ou parce que j'avais une dent contre elles. Eh, je n'ai jamais été un tendre. Enfin, dans certaines circonstances, si. Mais je n'ai pas été élevé dans la même optique que vous. Je ne raisonne pas de la même façon, et je n'ai pas les mêmes obligations morales. Mais reprenons tout depuis le début.

Ma naissance ne date pas d'hier, donc. Ma mère m'a mis au monde le 10 janvier 1638. Oui oui, la même année que Louis XIV. Et si je fais référence à ce roi Français, c'est parce que ça aura son importance un peu plus tard.
Avec ma famille, nous vivions en Scandinavie, à l'extrême nord. Peu de gens vivaient là-bas, les conditions climatiques y étaient rudes, mais c'est cet isolement que nous recherchions.
Très tôt, ma mère a commencé à me raconter de nombreuses légendes. Sur Yggdrasill le Frêne Monde, sur Asgard, et sur Odin, Thor et Frigga. L'histoire que je préférais était celle qui racontait la quête de Siegfried pour terrasser le Dragon Fafnir. Mais je n'étais pas du côté du preux chevalier en armure, comme dirait l'autre. Non, moi je voulais que le Dragon gagne. Alors en m'endormant j'imaginais que Siegfried finissait dévoré par Fafnir. Cette légende, plus encore que les autres, ma mère me la racontait avec tellement de conviction que j'étais sûr, tout enfant que j'étais, qu'elle y croyait dur comme fer.

Je grandis dans un univers de comtes et de légendes, d'histoires chevaleresques en tout genre, et de récits héroïques. A mes seize ans, nous avons quitté la Scandinavie pour émigrer en France. Louis XIV venait d'être couronné. Heureusement pour nous, nous étions une famille noble, et nous ne manquions pas de moyens. De plus, mes parents étaient dans leur élément en société, ils ne tardèrent pas à faire mon éducation sur ce point crucial. Et honnêtement... J'adorais ça. Vivre à la cour du Roi Soleil, c'était tout simplement passionnant. Une fois les principes de base intégrés, je m'y sentis comme un poisson dans l'eau, et je pris bien vite confiance en moi. Si bien que deux ou trois années plus tard, j'étais devenu un noble parmi tant d'autres.
Pour le moment, je vieillissais encore, et j'ignorais tout de mes pouvoirs.

C'est le soir de mes vingt ans que ma mère m'expliqua tout. D'après elle, nous étions les descendants de Fafnir, le Dragon légendaire. Et de ce lignage, j'allais obtenir des dons.
Durant les années qui suivirent, j'appris à éveiller et contrôler ces pouvoirs. Devant ma maîtrise de plus en plus évidente de la foudre, mon père me donna un second prénom on ne peut plus adapté, Thorfrid, qui signifie "sous la protection de Thor". J'ignore si c'est le cas, mais au moins on ne pouvait pas se tromper de dieu. D'ailleurs, tant qu'à y être, hein... Lennart signifie "solide comme un lion" et Markvart, mon nom de famille, signifie "qui protège les marches, les frontières". Mes parents ont pensé à tout, faut croire. Enfin bref...

C'est à cette période que j'ai eu ma première expérience amoureuse. Un jeune noble bien comme il faut, qui avait tendance à vite s'ennuyer à la cour du roi. Nous étions tout deux avides de nouvelles connaissances et d'expériences en tout genre, et je dois avouer qu'avec lui, je me sentais bien.
Cependant... Un jour il m'a surpris en train de jouer distraitement avec une étincelle, que je faisais passer d'une main à l'autre. Il allait alerter le reste de la cour, j'allais être traité de monstre, et on allait me donner la chasse pour me faire rôtir vif sur un bûcher. Hors de question. Alors je l'ai tué. Et vidé de son sang, tant qu'à faire. Ca me ferait toujours un soucis en moins.

Suite à cet incident, j'ai pris la fuite. Abandonnant mes parents derrière moi, j'ai rejoint les côtes et embarqué pour l'Angleterre.


« Nur wo die Engel erfriern,
kann ich dich spürn,
kann ich dich spürn... »

« Seulement là où les anges meurent de froid,
Je peux te ressentir,
Je peux te ressentir... »


Londres, 1888.

J'aurais dû être mort depuis longtemps. Parce que je ne crois pas qu'un être humain normal puisse avoir 250 ans. Néanmoins, me nourrissant de sang au moins trois fois par mois, voire plus parfois, j'avais toujours l'air d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui faisait son bonhomme de chemin dans la société. J'étais un jeune bourgeois avec une bonne réputation, même si c'était une réputation de séducteur, je dois bien l'avouer. Eh, il fallait bien que je pense à mon plaisir personnel, non ? De plus, je devais veiller à toujours avoir du sang pas trop loin. On ne sait jamais, comme dirait l'autre...

J'habitais un petit hôtel particulier dans un quartier chic de Londres, et je ne m'en plaignais pas. La maison était entretenue par deux domestiques, et j'avais un majordome pour s'occuper du reste des tâches. Ma vie me plaisait comme elle était. Faite de sorties, de rencontres, et d'imprévus. Je revenais bien souvent en beau milieu de la nuit avec un charmant jeune homme à mon bras, parfois même une femme qui m'avait particulièrement attiré. Certains de mes amants s'étonnaient de se retrouver, une fois le soleil, avec une trace de morsure plutôt profonde dans le cou, mais en général ils ne cherchaient pas bien loin. Et comme ça n'avait pas l'air d'une morsure de Vampire, et que de toute façon je restais au soleil sans la moindre gêne, ils mettaient ça sur le compte d'une soirée un peu trop arrosée, et d'un partenaire un peu trop enthousiaste. Ah, la belle époque...

Si vous êtes un peu passionné par l'histoire, la date de 1888 doit vous rappeler quelque chose, non ? ... Non ? Hum... Et si je vous parle du quartier de Whitechapel ? Ah, vous commencez à comprendre ? Eh oui, c'est cette année là que les meurtres de Jack l'Eventreur furent perpétrés. Je me targue souvent de l'avoir connu. Est-ce une vérité, ou est-ce que je cherche juste à me faire passer pour plus intéressant que je ne le suis en réalité ? ... Allez savoir. Et puis... Qu'est-ce qui vous dit que ce n'est pas moi, Jack l'Eventreur, hein ?


« Erst wenn mein Blut in den Adern gefriert,
werd ich berührt,
werd ich berührt... »

« Seulement si mon sang gèle dans mes veines,
Je me sens mal,
Je me sens mal... »


France, 1917.

Les années ont passées, le monde a changé. Moi aussi j'ai dû changer. Comme d'habitude, j'ai été forcé de m'adapter à mon environnement, aux dernières avancées de la science, et aux nouvelles moeurs. Mais au fil du temps, j'ai développé une grande facilité d'adaptation, et aujourd'hui ce n'est plus un problème pour moi de voir les époques défiler.

A ce moment-là, la Première Guerre Mondiale faisait rage en Europe, et tout les hommes vaillants étaient envoyés au front face à l'armée Allemande. J'avais quitté l'Angleterre pour aller me battre aux côtés des Français. Pas parce que je me sentais concerné, mais plus parce que je m'ennuyais. J'avais besoin d'un peu d'action, de bouger. Alors pourquoi pas, hein ? Après tout, ça ne pouvait être qu'enrichissant. Et si je mourais, et bien j'aurais pu me vanter d'avoir bien vécu. Car j'avais 277 ans, à ce moment-là. Je savais que mes parents étaient morts depuis longtemps, de source sûre. Evidemment, ça m'a rendu triste d'apprendre ça. Mais j'ai eut vite fait de noyer mon chagrin après quelques nuits agitées.

Je devais me battre jusqu'à la fin de la guerre, et en sortit quelque peu amoché. Entier, certes, ce qui était une chance extraordinaire je vous le concède, mais tout de même un peu amoché.
Même si ce fut une expérience rude, elle me permit de prendre conscience du caractère éphémère d'une vie humaine, et de me rendre compte que je devais m'estimer heureux d'avoir l'opportunité de pouvoir vivre aussi longtemps.

Plus que jamais, j'étais déterminé à vivre le plus longtemps possible.


« Rammstein, Ein Massengrab,
Rammstein, Kein Entrinnen,
Rammstein, Kein Vogel singt mehr,
Rammstein, Und die Sonne scheint... »

« Rammstein, Un charnier,
Rammstein, Pas d'issue,
Rammstein, Plus un oiseau ne chante,
Rammstein, Et le soleil brille… »


Autriche, 1939.

Les combats faisaient rage en Europe, opposant les forces de l'Axe à celles des Alliés. Cette fois-ci j'avais décidé de ne pas prendre part au conflit, je n'en ressentais pas l'envie. Je m'étais donc retiré dans un petit village, près de Liezen. Mais malgré moi, je fus une nouvelle forcé de prendre les armes. Un détachement de mercenaires venu de l'Ouest s'égarèrent, et tombèrent par hasard sur nous. J'aimais ce petit village perdu au coeur de l'Autriche rurale, égaré, presque sauvage. Un lieu qui me rappelait ma contrée natale. C'est pourquoi je décidai de me battre pour le défendre. Quitte à ce que les villageois qui étaient devenus mes amis me voient comme le monstre que j'étais.

Cette nuit était idéale pour moi. Un violent orage se déchaînait dans un ciel lourd de nuages noirs. L'air était chargé d'électricité. J'étais dans mon élément. J'avais déjà tué une dizaine de soldats, et mon visage était barbouillé de sang. Qu'est-ce que vous croyez, hein ? J'en avais profité pour remplir mon quota d'hémoglobine, après tout, qu'ils soient Français, Américains ou Anglais, je n'en avais strictement rien à fiche. Je n'avais pas patrie, pas de peuple à épargner. Tout ce qui vit peut potentiellement terminer comme élixir de jouvence.
Perché sur le toit d'une maisonnette au toit fait de tuiles en ardoises, j'observais le reste des mercenaires s'activer en bas, leur supérieur hurlant des ordres en Anglais. Hum. A l'accent, j'estimai qu'il venait d'Ecosse. Dommage, j'aimais bien les Ecossais. Mais il n'aurait pas dû venir sur mon territoire pour tuer. Et j'allais le lui enseigner.
Je savais que l'embuscade restait ma meilleure tactique, cependant ils avaient fini par comprendre comment je procédais, et ils semblaient déterminés à ne plus se séparer. J'allais devoir trouver autre chose. Et surtout, user de mes pouvoirs.

Je sautai de mon perchoir, me réceptionnant souplement sur le sol détrempé et boueux. Le reste des villageois avaient pris la fuite dans la forêt, dès que les premiers d'entre eux avaient commencé à tomber sous les feux de ces crétins pas fichus de faire la différence entre des soldats combattants au front et des civils qui n'avaient rien demandé à personne. Je n'avais donc pas à craindre de dommages collatéraux, je pouvais me lâcher.
Aussi rapidement et discrètement que possible, je me faufilai entre les maisons, m'approchant progressivement du groupe de mercenaires. Ils s'étaient rassemblés sur la place du village, au centre, pour se concerter et sûrement prévoir une contre attaque. Se doutaient-ils que j'étais seul ? Peut-être, allez savoir. Tant qu'ils étaient dans le flou, la situation était à mon avantage.

Un éclair s'abattit sur leur chef, le tuant sur le cou. Evidemment, c'était moi qui l'avais amené à tomber là, et j'espérais (peut-être un peu naïvement) que ça les déstabiliserait au moins pour quelques minutes. Bien entendu, ils se reprirent bien vite. Après tout, ils étaient entraînés pour faire face à toutes les situations possibles et imaginables. Le plus haut gradé prit la tête du groupe. Ses décisions semblaient... Plus raisonnables, et bien plus rationnelles... A croire qu'il savait ce que j'étais. Et j'en eu bientôt confirmation, tout comme moi ce n'était pas un simple Humain. Après une rapide observation, j'estimai que ses pouvoirs se basaient sur le feu. Eh bien voilà qui restait d'être amusant... Flammes terrestres contre feu du ciel. Ouvrez les paris !

Une bonne trentaine de minutes plus tard, il ne restait que nous deux. On se regardait en chien de faïence, à présent tout deux parfaitement conscient de la nature de l'adversaire qui se trouvait en face de nous. Lui, il semblait avoir peur d'engager un combat pareil, visiblement c'était la première fois qu'il croisait quelqu'un qui soit un tant soit peu comme lui. Je pouvais presque sentir de là où je me tenais les sentiments qu'il tentait de contenir. L'envie de laisser tomber les armes, de me demander d'où je venais, s'il en y avait d'autres comme nous, et si tout ça était bien naturel... Moi, je m'en fichais. Tout ce qui importait à ce moment-là c'était l'excitation du combat, et le goût du sang qui restait dans ma bouche m'électrisait. M'arrêter là ? Hors de question.
C'est donc moi qui engageai l'affrontement. Ma longue expérience m'offrait un sacré avantage, mais il se débrouillait vraiment bien pour un petit jeune. De plus, j'avais fait une erreur d'appréciation. Ses pouvoirs ne se limitaient pas à la Pyrokinésie. Lui-même devait l'ignorer, mais il avait des dons de Sorcier insoupçonnés. Et ça, je ne le découvris malheureusement que lorsqu'il lança un sort par accident, un réflexe devant la menace mortelle évidente que je devenais.

Je ne devais pas revoir la Terre avant trente-deux ans.


« Willst du ein Mensch sein und kein Tier,
Hol dir Gott in dein Revier,
Dann wird das Menschsein zum Schafott,
Tiere brauchen keinen Gott... »

« Si tu veux être un homme et pas un animal,
Ramène Dieu dans ton domaine,
Et ton humanité sera ton échafaud,
Les animaux n'ont besoin d'aucun Dieu… »


Jötunheim, dans les alentours de 1950.

C'était un sort de téléportation que cet abruti de Sorcier en herbe m'avait lancé en pleine face. Je me retrouvai dans une vaste plaine enneigée, aux racines de hautes montagnes de glace. J'avais changé de monde. Et ça je pouvais le sentir à l'aura que dégageait la terre gelée qui se trouvait enfouie sous plusieurs mètres d'une épaisse couche de neige.
J'aurais pu mourir de froid et/ou de faim. Mais visiblement le sang de Dragon qui coule dans mes veines n'était pas d'accord. La part de lézard géant qui jusqu'à présent sommeillait en moi s'éveilla, sûrement poussé par ce monde à la fois étranger et si familier. C'est la première fois que je prenais mon apparence de Dragon. Et je me perdis dans ma propre folie, mes instincts de prédateur et mon désir de sang accrus par cette toute nouvelle forme. Je me souviens de ce que j'ai pu faire durant ces longues années, mais c'est comme si un voile flou venait recouvrir le moindre de mes souvenirs.

Sitôt après ma transformation en Dragon, qui fut longue et douloureuse, je dois bien l'avouer, je suis parti à la recherche d'un antre dans les montagnes de glace. La priorité était de me trouver une tanière où personne ne viendrait me chercher. J'ai fini par dénicher un tunnel menant à une vaste caverne, qui semblait avoir été creusée par les habitants des environs, mais abandonnée depuis longtemps. A l'époque, j'ignorais tout de l'existence des Jötuns, mais je ne pus m'empêcher de me demander quels êtres pouvaient bien vivre dans un désert glacial pareil...
Bientôt, la faim et mon désir de me constituer un nid empli d'or et de joyaux me poussèrent à quitter mon antre pour partir vers des zones habitées. C'est là que je fis la rencontre des Géants des Glaces pour la première fois. Ils faisaient presque deux fois la taille des Humains, mais ils restaient tout de même petits comparés à moi, et ça me mit en confiance. Ma raison semblait avoir mis les voiles, et mes pulsions animales étaient tout ce que je voulais bien écouter. Alors j'ai commencé à piller, à tuer, et à massacrer. Dès que les Jötuns commençaient à devenir trop menaçants, je prenais la poudre d'escampettes en emportant le maximum de bijoux possible dans ma gueule. Peu à peu, je me constituais un véritable trésor dans ma tanière, que je prenais bien soin de garder secrète.

Les années passèrent, si bien que je perdis le fil. J'ignorais depuis combien de temps je me trouvais là, et je m'en moquais complètement. Mes réflexions d'homme avaient totalement laissé la place à mon intellect de Dragon, et il me semblait que parfois, je sentais l'influence de Fafnir à travers mes actes. En y repensant, je me demande si ce n'était pas qu'une simple impression... Après tout, il a été l'un des Dragons les plus puissants des Royaumes d'Yggdrasill, à tel point que Odin lui-même a préféré laissé un mortel se charger de lui donner la mort. Allez savoir, hein... Bref.
A propos, d'Odin, justement. Je crois que Heimdall en eut assez de me voir réduire à néant les villages des Géants des Glaces et leur voler leur or. Je commençais à rappeler aux Asgardiens les désagréables heures où mon lointain ancêtre régnait en maître sur le monde des Nains, Nidavellir, une région du monde de Svartalfheim. Le Père de Toute Chose a donc envoyé quelques braves soldats, non pour me cogner bêtement dessus -ce qui m'a moi-même surpris- mais pour tenter de parler avec moi.

Les Asgardiens vinrent me trouver devant mon antre, et je daignai sortir au moins l'avant de mon corps serpentin pour entendre ce qu'ils avaient à me dire. A force de vivre dans un environnement gelé en permanence, les éperons d'écailles qui poussaient sur le dessus de mon corps s'étaient recouverts de glace, et bien que je ne pouvais pas me voir, je devinai à la tête de ces guerriers que ça devait ajouter à mon apparence déjà impressionnante. Après tout, je devais être le premier Dragon qu'ils voyaient. ... S'ils avaient su que je n'étais pas vraiment un véritable Dragon ! En tout cas, ils étaient peu. Cinq, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Un gage de bonne volonté ? Peut-être... Ou une manière d'endormir ma méfiance. Evidemment, mon instinct de gros lézard paranoïaque me poussait à rester sur mes gardes.

« Le Père de Toute Chose souhaiterait que vous arrêtiez de vous en prendre aux Jötuns, Dragon. »

Je grondai, mécontent. J'avais un nom, bon sang ! Et j'étais un Dragon, je méritais un peu plus d'égard que ça ! ... Fichus Asgardiens. C'est pour ça que je refuse de poser une serre sur Asgard, c'est rempli d'imbéciles prétentieux. Et pourtant, j'avoue que je rencontrerai bien Thor, un jour... Entre manieurs de Foudre, on pourrait s'entendre. ... Quoique je me demande si je n'aurais pas plutôt envie de lui coller mon pied aux fesses. Je verrai bien si un jour je le rencontre !

« Je refuse d'obéir aux ordres d'un vieux fou qui se croit au dessus des lois. Je suis le descendant de Fafnir, le Dragon seigneur de Nidavellir. L'un de vos fichus princes a tué l'un des frères de mon ancêtre, avant qu'il n'aille voler un trésor au Nain Andvari pour l'offrir en compensation, un trésor maudit qui a causé la perte de cette famille. L'or offert par Loki a rendu fous Fafnir et son second frère, c'est de votre faute, Asgardiens, si mon ancêtre est aujourd'hui relégué au rang des légendes et des racontars. »

Les guerriers se jetèrent des regards surpris et interloqués. Ils savaient que je venais de Midgard, et ils ne s'attendaient pas à ce que j'en sache autant sur cette vieille histoire. Seulement, c'était la légende que ma mère me racontait le plus souvent, et avec le plus de conviction.
Le meurtre de Otr par Loki, alors que lui, Odin et Hoenir arrivaient près d'une cascade, la capture des trois dieux par Hreidmar et ses deux autres fils, Fafnir et Regin, puis le marché qui est convenu, et Loki qui part voler le trésor d'Andvari, dont un anneau que le Nain aurait voulu garder pour lui... La raison de la malédiction lancée à l'or. Une malédiction qui apporte la mort à quiconque possède ce trésor. Poussés par la folie, Fafnir et Regin assassinent leur père qui ne voulait pas leur accorder une part de cette fabuleuse fortune, puis Fafnir chasse son frère afin de garder cet or pour lui seul. De là, Regin, poussé par son désir de vengeance, pousse un jeune humain nommé Siegfried à tuer Fafnir avec la lame qu'il a forgée pour lui, Gram.
... Est-ce que j'en veux à Loki pour avoir tout déclenché ? ... Non. Il ignorait que la loutre qu'il a tuée était en réalité un fils de Hreidmar. Même si par la suite il était en revanche parfaitement conscient de la malédiction qui planait sur l'or qu'il a offert en compensation, puisqu'il en a averti Hreidmar... Mais enfin, tout ça est du passé. Je préfère en tenir pour responsable Odin, qui a encouragé Siegfried à affronter Fafnir. Et qui lui a même donné des conseils pour le tuer, au passage... Sale vieux borgne barbu, le jour où je me trouve face à lui, je lui montrerai ce que ça donne un Dragon en colère. Hum, bref !

Puisque je ne comptais visiblement pas coopérer, les Asgardiens dégainèrent leurs armes et engagèrent le combat. Je m'extirpai entièrement de ma tanière pour fondre sur le premier des guerriers, qui fut pris de court, et le coupai en deux d'un coup de mâchoire bien placé.
Si cette bataille avait débutée en ma faveur, je n'en sortis pas vainqueur. Les guerriers d'Asgard ne sont pas des tendres, et je l'appris à mes dépends ce jour-là. Passé l'effet de surprise, ils évaluèrent vite l'étendue de mes capacités physiques, et parvinrent à esquiver la plus grande majorité de mes assauts.
Je terminai donc saucissonné dans la neige comme un vulgaire gigot, fulminant de rage. Mon corps entier crépitait sous l'effet de l'électricité que je brûlais de déchaîner, mais je me retenais. Que je le fasse ou non, j'étais perdu.

Quelques heures passèrent, les quatre Asgardiens veillant à ce que je ne m'échappe pas, avant que d'autres silhouettes ne nous rejoignent. D'autres guerriers venus de la cité des Ases. Grumphf. J'étais décidément mal barré, moi.
Pourtant, ils se contentèrent de sortir un collier d'un écrin, et le posèrent sur mon front. Et alors que je m'enfonçais dans l'inconscience, je me sentais peu à peu redevenir humain.


« Götter sind für Arten die sich selbst verraten,
In den Glauben flüchten um sich hinzurichten,
Menschen brauchen Götter,
Um sich zu verletzen um sich zu vernichten,
Das sind wir... »

« Les dieux sont pour les espèces qui se trahissent elles-mêmes,
Et se réfugient dans la foi pour s'exécuter elles-mêmes,
Les Hommes ont besoin des dieux,
Pour se faire du mal, pour s'anéantir,
C'est ce que nous sommes… »


Etats-Unis, 1971.

... J'étais à nouveau humain. Ou du moins, autant que je pouvais l'être. Je m'étais réveillé dans une ruelle, dans mon corps d'homme. Et je dois avouer que ce fut un véritable plaisir de retrouver ma tignasse blonde et ma peau presque parfaite. Ca me manquait. Et surtout, j'étais enfin redevenu raisonnable. J'avais retrouvé ma capacité à analyser posément une situation, je n'étais plus soumis à mes instincts de Dragon, bien que je les sentais beaucoup plus présents en moi que ce n'était le cas avant que je ne me retrouve sur Jötunheim.
En poussant l'examen de mon retour à la normale un peu plus en avant, je me rendis compte que je portais autour du cou le bijou qu'un Asgardien avait posé sur mon front de reptile géant. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre que c'était ce collier d'apparence si banal qui me permettait de contenir ma partie de gros lézard ronchon. Pour une obscure raison, il semblerait que l'avis d'Odin avait été de me laisser vivre... Aujourd'hui encore j'ignore pourquoi. Mais je ne serais pas surpris qu'il exige un jour un service venant de ma part, en espérant que je me sente redevable. On verra bien.

J'ai reconstruit ma vie. J'ai rejoint le SHIELD par pur amusement personnel. Fury sait qu'il ne faut pas me contrarier, sinon je serais fichu de faire péter le quartier général. Mais ça lui va, du moment que je rempli les missions qu'il me confie, et que je ne fais pas trop de dommages collatéraux.

Et puis j'ai fait la rencontre d'une femme. Les femmes qui m'attirent ne sont pas monnaie courante, d'ordinaire je préfère les hommes. Mais elle... Je ne saurais pas comme l'expliquer, elle avait quelque chose qui me fascinait. Peut-être cette attitude froide et distante qu'elle adoptait toujours. Avec moi, vaut mieux pas chercher de toute façon. Toujours est-il que je suis resté avec elle deux mois. Avant de disparaître. Je m'en étais lassé. Oui je sais, déjà. Mais que voulez-vous, je suis lunatique !

J'ai poursuivi ma vie, comme je l'ai toujours fait. Avant qu'une lettre ne me parvienne. C'était elle, Rose Elisabeth Cooper. Comment avait-elle fait pour me retrouver ? ... Bah, remarque avec de l'argent on arrive à peu près à faire tout ce qu'on veut. Et puis je ne me cachais pas vraiment, à ce moment-là. Ces simples lettres tracées sur une feuille de papier innocente bouleversèrent ma vie entière. J'étais père. ... Okay, génial. Je suis resté perdu et interloqué des heures. Cette lettre avait mis des années à me parvenir. Et je ne voyais absolument pas ce que je devais faire. Jusqu'à ce que j'appris que Rose était morte en couche. Alors je me mis à la recherche de mon enfant, délaissant mes missions au SHIELD, rendant Fury fou de rage contre moi. Mais je m'en fichais complètement. Je n'allais pas laisser ma fille grandir seule, hors de question.

Je finis par la retrouver dans un orphelinat. Elle avait cinq ans, et on m'informa que sa mère avait à peine eut le temps de la nommer Azilis Michigan, avant de rendre l'âme. Azilis... Un prénom d'une culture proche de la mienne. Peut-être que j'avais sous-estimé l'attachement que Rose avait pour moi. Attention, je ne regrettais pas d'être parti, loin de là. Mais je m'interrogeais juste. Ce jour-là, j'ai pris ma fille dans mes bras et je suis parti loin de cet orphelinat.

Je l'ai élevée et éduquée sans jamais lui faire savoir que j'étais son père. Pourquoi, je ne sais pas vraiment moi-même. Peut-être parce que je trouvais que c'était plus simple comme ça. Je lui ai appris à maîtriser son pouvoir, hérité du sang de Dragon que je lui ai transmis.
Après une rapide négociation avec Fury, j'ai interrompu ma carrière d'agent le temps d'élever correctement ma fille. Bien qu'aujourd'hui j'ai conscience d'avoir fait d'elle une véritable arme vivante, je ne m'en cache pas, et n'en ai pas honte. Je voulais qu'elle puisse se défendre, car moi je savais que nous n'étions pas seuls dans cet univers, et que certains êtres pouvaient s'avérer de puissants ennemis.

Et puis à ses seize ans... Azilis a disparue. Je devinai rapidement qu'elle avait dû parvenir à entrer dans mon esprit, c'était la première fois qu'elle y arrivait. Elle avait dû se rendre compte que j'étais son père. S'était-elle sentie trahie ? ... Peut-être. Je n'en sais rien. Mais ça aurait été normal, quelque part.
Néanmoins ça ne m'a pas empêché de garder un oeil sur elle, dès que je le pouvais. J'ai repris mes activités au SHIELD, et ma vie redevint celle que je menais avant. ... Ou presque.


« Du bist die Nacht die mich entblösst - Leg Deine Arme um mich,
Du bist die Macht, die mich erlöst - Leg deine Arme um mich,
Du bist das nichts, das mich verhüllt - Leg deine Arme um mich,
Du bist das Licht, das mich erfüllt - Leg deine Arme um mich... »

« Tu es la Nuit qui me met à nu – Mets tes bras autour de moi,
Tu es la Nuit qui me délivre – Mets tes bras autour de moi,
Tu es le Néant qui me recouvre – Mets tes bras autour de moi,
Tu es la Lumière qui me remplit – Mets tes bras autour de moi… »


Aujourd'hui, je partage ma vie entre ma fille, qui a décidé de se rebaptiser Alice, et mes activités professionnelles et personnelles. Je continue à rendre chèvre Fury, mais c'est réciproque, alors aucun de nous deux ne trouve le moyen de s'en plaindre. Au fond, je le respecte. Pour un Humain il a du cran, ça je ne peux que lui accorder.
J'ai observé avec attention la naissance de ce super-héros que les médias ont nommé Iron Man, suivi de loin les tribulations de Thor sur notre monde, et lors de l'invasion de New York par les Chitauris, c'est de mon propre chef que j'ai décidé d'intervenir. Certaines personnes, ce jour-là, ont dû se demander en voyant des éclairs fendre le ciel à deux endroits différents en même temps, si Thor n'était pas doué du don d'ubiquité... Alors que ce n'était que moi, évidemment.

Je préfère rester discret, aussi bien sur mes capacités que sur ma vie privée. Moins on en sait sur moi, moins on a de prise sur mon existence. Peut-être qu'un jour je rencontrerai les Avengers (enfin je veux dire, peut-être que eux aussi me verront au lieu que je reste planqué dans mon coin), peut-être même que je briserai cette promesse que je me suis faite et que je me rendrai sur Asgard.
Car après tout, la vie est faite de surprises et d'imprévus, et j'adore ça. J'ai 374 ans, et je vais me faire une joie et un plaisir de vous prouver que je suis encore tout à fait capable de vous botter les fesses. A bon entendeur...



Quand à moi derrière l'écran, je m'appelle Mwahahaha, j'ai un certain âge, c'tout owo et j'ai connu le forum parce que j'ai aidé à le faire, peut-être ? Je serai actif on peut estimer que je vis sur place *SBAMM* mais en attendant j'ai lu le règlement je vous jure, regardez c'est moi qui l'ai écrit ce code, eh oh D8. Roooh tu m'as démasqué sur le forum je suis aussi un mec narcissique sur les bords, une peluche de deux mètres, un associable tout feu tout flamme, et un crétin d'Asgardien aux cheveux écarlates owo et le groupe de ce personnage est Autres mondes d'Yggdrasill


Dernière édition par Lennart T. Markvart le Ven 2 Nov - 3:23, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeVen 28 Sep - 20:08


Touny ? ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] 456023687
Rebienvenuuuuuue ! ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] 697119015
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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeDim 30 Sep - 7:01

Voui, c'est moi 8D *aimefairepleindepersos*
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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeLun 29 Oct - 14:35

J'ai hâte de lire l'histoire complète. *commentçajeveuxquetufinissevite?*
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Lennart T. Markvart

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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeVen 2 Nov - 3:24

Pfiouuh ! Fiche terminée, enfin ! =w="
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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeVen 2 Nov - 5:36

Bon ben tout est parfait, j'te valide m'sieur le Dragon. Me mange pas hein XD

Hey te voilà validé.

Eh oui tu es validé, génial non ? A présent tu peux RP. Tu peux aussi faire tes demandes de liens ou de RP's (les liens et les RP's), les liens sont importants n'est-ce pas, on aime tous savoir qui est ami avec qui et tout le reste. Tu peux aussi faire la liste de tes RP's (ici).

De plus tu peux aussi faire tes demandes diverses comme un rang ou une habitation ben oui ton perso ne va pas dormir dans la rue. Ces demandes sont .

Oh et si jamais tu as a besoin d'un personnage important pour ton histoire et le futur de ton personnage tu peux créer le poste vacant, grâce à ce formulaire et poster dans cette section.

Je pense avoir tout dit, quoique, une dernière chose, amuses toi bien parmi nous et bon jeu. N'hésite pas à venir sur la cb, on ne mord pas, enfin presque pas il y a quand même un loup.
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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitimeVen 2 Nov - 5:59

Un dwagon, un dwagon !!!


*va se caler à ses pieds*

re-re-revienv'nue m'sieur le dwagon !
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MessageSujet: Re: ▬ Lennart T. Markvart [Terminé]   ▬ Lennart T. Markvart [Terminé] I_icon_minitime

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